Nodebuster propose de réinventer le clicker. Vous savez, ce genre de jeux où vous devez cliquer ! Cliquer d'abord manuellement pour créer de la valeur, puis automatiser, créer du chiffre, toujours plus, en augmentant votre équipement, en développant des compétences. La figure de proue du genre est Cookie Clicker, dont vous avez sûrement entendu parler. Bref, ce sont des machines à dopamine. Des jeux pas forcément inintéressants mais qui n'en finissent pas, vous poussent à faire tourner votre machine pendant des centaines voire milliers d'heures.

Gameplay
Donc, la première différence de Nodebuster, c'est que ses objectifs sont atteignables, et qu'il est court. C'est, on pourrait dire, un clicker à "taille humaine".
Votre objectif est de dégommer les carrés rouges qui sont sur votre écran. Votre zone d'attaque est limitée par un carré, et vous attaquez à intervalles réguliers (donc, techniquement, vous ne clickez pas). Autre parti pris intéressant, vous possédez un système de vie et de défense (attaquer les carrés rouges implique aussi qu'ils vous attaque). De cela découle l'organisation du jeu sous forme de courtes parties (jusqu'à votre mort, en général), plutôt qu'un flux continue en général propre au clickers.
Au fur et à mesure, vous développez un arbre de compétence qui prend la forme de noeuds interconnectés et il est très plaisant de le voir évoluer. Oui, la progression dans ce jeu est vraiment jouissive !
Mais...la difficulté est mal equilibrée. Vous enchaînez des niveaux de prestige, de plus en plus durs. Il y a 25 niveaux de prestige et j'ai enchaîné les 15 derniers, sans dégâts, sans faire grand chose finalement. Alors que les premiers impliquaient une forme de stratégie pour survivre (par exemple, réunir le plus possible de carré dans votre viseur pour faire plus de dégâts). Vers la fin du jeu, on arrive à un niveau de surpuissance où on a pas le temps de voir le boss avant qu'il ne meure. D'ailleurs, parlons en des boss ! Toujours le même gros carré rose. Aucune variété...Alors qu'il y avait vraiment la place de faire des choses intéressantes avec ce concept !
Et puis je me suis toujours demandé à quoi sert le level up ? Ce n'est pas explicité.

Direction artistique
Nodebuster propose une esthétique intéressante à la Balatro, avec des couleurs vives, des formes très simples, pixélisées, mais avec des animations et jeux de lumières qui les rendent très plaisants à l'oeil. Visuellement, l'arbre de compétences sous forme de boîte rappelle aussi les phases de résolutions d'énigmes logiques dans Pony Island de Daniel Mullin.

Conclusion
Nodebuster est un clicker original qui tient ses promesses de réinventer le genre. Cependant, on aurait apprécié qu'il aille plus loin dans le développement de ses mécaniques, qu'il propose plus de variation avant de s'essoufler. On reste donc sur notre faim, mais pour le prix on ne va pas se plaindre. Une suite avec plus de moyens pourrait remédier à cela.

Nodebuster propose de réinventer le clicker. Vous savez, ce genre de jeux où vous devez cliquer ! Cliquer d'abord manuellement pour créer de la valeur, puis automatiser, créer du chiffre, toujours plus, en augmentant votre équipement, en développant des compétences. La figure de proue du genre est Cookie Clicker, dont vous avez sûrement entendu parler. Bref, ce sont des machines à dopamine. Des jeux pas forcément inintéressants mais qui n'en finissent pas, vous poussent à faire tourner votre machine pendant des centaines voire milliers d'heures. [b]Gameplay[/b] Donc, la première différence de Nodebuster, c'est que ses objectifs sont atteignables, et qu'il est court. C'est, on pourrait dire, un clicker à "taille humaine". Votre objectif est de dégommer les carrés rouges qui sont sur votre écran. Votre zone d'attaque est limitée par un carré, et vous attaquez à intervalles réguliers (donc, techniquement, vous ne clickez pas). Autre parti pris intéressant, vous possédez un système de vie et de défense (attaquer les carrés rouges implique aussi qu'ils vous attaque). De cela découle l'organisation du jeu sous forme de courtes parties (jusqu'à votre mort, en général), plutôt qu'un flux continue en général propre au clickers. Au fur et à mesure, vous développez un arbre de compétence qui prend la forme de noeuds interconnectés et il est très plaisant de le voir évoluer. Oui, la progression dans ce jeu est vraiment jouissive ! Mais...la difficulté est mal equilibrée. Vous enchaînez des niveaux de prestige, de plus en plus durs. Il y a 25 niveaux de prestige et j'ai enchaîné les 15 derniers, sans dégâts, sans faire grand chose finalement. Alors que les premiers impliquaient une forme de stratégie pour survivre (par exemple, réunir le plus possible de carré dans votre viseur pour faire plus de dégâts). Vers la fin du jeu, on arrive à un niveau de surpuissance où on a pas le temps de voir le boss avant qu'il ne meure. D'ailleurs, parlons en des boss ! Toujours le même gros carré rose. Aucune variété...Alors qu'il y avait vraiment la place de faire des choses intéressantes avec ce concept ! Et puis je me suis toujours demandé à quoi sert le level up ? Ce n'est pas explicité. [b]Direction artistique[/b] Nodebuster propose une esthétique intéressante à la Balatro, avec des couleurs vives, des formes très simples, pixélisées, mais avec des animations et jeux de lumières qui les rendent très plaisants à l'oeil. Visuellement, l'arbre de compétences sous forme de boîte rappelle aussi les phases de résolutions d'énigmes logiques dans Pony Island de Daniel Mullin. [b]Conclusion[/b] Nodebuster est un clicker original qui tient ses promesses de réinventer le genre. Cependant, on aurait apprécié qu'il aille plus loin dans le développement de ses mécaniques, qu'il propose plus de variation avant de s'essoufler. On reste donc sur notre faim, mais pour le prix on ne va pas se plaindre. Une suite avec plus de moyens pourrait remédier à cela.